Avec cet exercice dans la poche, que fais-tu ? Tu cherches sur google qui tu pourrais bien interviewer, et fatalement c'est toujours pour la gueule des mieux référencés, à qui tu envoies un mail vaguement personnalisé accompagné de tes 10/12/15 questions.
Comme j'en ai marre de recevoir des tombereaux d'interviews chaque année, et que tuer des professeurs de com' est réprimé dans ce pays, je vais y répondre une bonne fois pour toutes (oui, parce que EN PLUS les questions sont identiques d'une années sur l'autre), et en échange vous dites à vos profs d'aller se faire voir de ma part. Qui sait, peut-être qu'un jour cette folie cessera ?
C'est parti :
1. Qu'est ce qui vous a amené vers le design graphique ?
Un pote m'a filé photoshop 3.0 cracké quand j'étais en classe de 4eme, j'ai essayé et j'ai accroché. Je suis rentré dans le graphisme par la technique et en tant que hobbie, à base de site de team counter-strike faits sur publisher et hébergés chez Wanadoo. Au départ je ne voulais pas en faire mon métier. Après j'ai fait du droit pendant 6 mois et j'ai vu qu'il fallait trop travailler, alors j'ai choisi graphiste à la place.
2. Comment expliquez-vous votre travail à votre entourage et, plus généralement, aux personnes extérieures au milieu du design graphique ?
J'ai abandonné l'idée de faire rentrer dans la tête de mes grands parents que NON, je n'étais pas informaticien, et pour les autres je leur dit que je créé des sites internet, mais PAS le leur, inutile de demander.
3. Quelle importance accordez-vous à la connaissance et à la maîtrise des médiums et systèmes techniques qui gravitent autour du design graphique (connaissance des techniques d'impression, du développement informatique, de la photographie, de l'illustration...)
Il faut connaitre le média sur lequel on évolue et les métiers y afférant, à des degrés d'expertise variés selon sa spécialisation.
4. Comment vous situez-vous dans la chaîne graphique (relations aux développeurs, illustrateurs, photographes, imprimeurs, commerciaux ou encore graphistes exécutants) ?
La direction artistique se situe pas mal en amont du projet, vu que ça fait appel à de la conception. Après on brief les différents intervenants pour que tout s'accorde bien.
5. Dans votre relation avec vos commanditaires, privilégiez-vous une proximité et une relation d'échange ou préférez-vous garder un maximum d'autonomie ? Vous estimez-vous dans un rapport d'égalité ?
Les chefs de projets (en agence) se chargent de toutes les relations avec le client, sinon je brûlerais leur enfants et violerait leur Xantia break à la première suggestion de "mixer la piste 2 et la piste 3, en ajoutant des effets dynamique à la Apple"
6. Comment votre approche diffère t-elle lorsque vous êtes "votre propre commanditaire" (travaux personnels ou carte blanche) ?
J'ai d'abord une super idée qui tue, je fais tout en 5 minutes, puis ça va pas, puis je pète tout, puis je joue à Call of duty, puis je mets des mois à m'y recoller et à finir péniblement le truc en me disant que il faut que ça sorte et que c’est mieux que rien, puis ça sort, puis je vois que quelqu'un à fait un truc quasi similaire qui ressort pile quand j'ai fini le mien. Alors je créé un dossier V12 où je recommence tout avec une super idée.
7. Comment justifiez-vous vos tarifs auprès de vos clients ?
Quand j'étais free, je n'ai jamais justifié mes tarifs. Tu achètes ou non, on discute de la prestation, on négocie, mais je ne vais pas t'expliquer que je dois être rentable blablabla, normalement le client le sait. Tu as un presta 2× moins cher à coté ? alors pourquoi t'es encore au téléphone avec moi ? Moi j'ai fait tel et tel truc, regarde, choisis.
8. Lorsque vous intervenez sur un message, souhaitez vous rendre votre intervention visible en apportant un certain style qui vous caractérise ou, au contraire, tentez-vous de vous faire aussi transparent que possible ?
Je réponds le moins possible au gens sur internet, j'aime être discret et transparent, ne pas faire de vagues et passer inaperçu. (mais que diable vient faire cette question ici ?)
9. Lorsque vous réalisez un projet, espérez-vous que le public prendra le temps nécessaire pour comprendre les enjeux de votre intervention ou préférez vous simplifier votre approche pour toucher le public le plus large possible ?
L'un empêche l'autre ? Tout ce que je veux c'est que les objectifs de com' qu'on m'a fixé dans le brief soient remplis.
10. Quelles sont, d'après-vous, les principales différences entre un travail pour le milieu culturel/institutionnel et un travail plus commercial ?
Dans le culturel, on fait des affiches mal payées avec des gros fonds de couleurs vives et des collages à la photocopieuse pour des pièces de théâtre au décor dépouillé où des acteurs en vêtements blancs vont inexorablement se foutre à poil avant l'entracte, alors que dans des boulots commerciaux le client paye cher pour ne PAS voir ce genre de choses.
Pour moi il n'y a pas de différence : on doit répondre à des objectifs de communication, pour des cibles et des publics différents, comme à chaque fois.
11. Comment définiriez-vous dans votre domaine une forme de réussite professionnelle ?
On a pas réussi tant qu'on a pas sniffé de la coke sur des putes sur de la coke sur des putes sur de la coke sur des putes. En vrai, ça dépend de chacun non ? Quand ce qu'on créé fait mouche souvent, je pense qu'on fait déjà bien son travail.
12. Quelle production du monde du design graphique donneriez-vous comme exemple de travail réussi ?
L'affiche de la fête de la musique 2011. Je trépigne de voir la 2012, y'aura peut être de la gouache sortie du tube et des collages de photocopies avec un peu de chance.
À votre tour
Aidez les étudiants de France et de Navarre à faire leurs exercices chaque année : remplissez le questionnaire en commentaire, ou postez d'autres question pour l'enrichir. Ensuite faites tourner pour que l'interview soit tellement bien référencée que MÊME les profs vont tomber dessus en ne préparant pas leur cours, et, qui sait, si dieu veut, arrêteront d'infliger cet exercice à leurs élèves.
Merci pour eux.
1 De GD31 - 11/12/2011, 20:54
Très très drole !!! :RESPECT: Je pense qu'avec ça tu es tranquille pour 10 ans (au moins) :BATTE:
2 De pixenjoy - 11/12/2011, 20:54
Je viens juste de répondre à une de ces interview ... Ca veut donc dire que je commence à être bien référencé, cool.
3 De Julien - 11/12/2011, 21:11
J'y ai répondu plus qu'à mon tour à une époque aussi. Poste-là ici, comme ça ça enrichit la base !
4 De Schnak - 11/12/2011, 21:11
tin pareil, 2 demandes dans la semaine...
5 De Julien - 11/12/2011, 22:05
ben posteeeeezzzzz nom d'un chien !! On va devenir la référence ultime en terme d'interview de graphistes et rendre service à des générations et des générations d'étudiant en chien de truc à mettre dans leurs mémoires !!
(copiez/collez au moins juste les questions, que je puisse compléter !)
6 De tzerland - 12/12/2011, 00:08
Pour la 8, je pense qu'il s'agissait d'un message publicitaire.
Si vous ne voulez répondre qu'une seule fois, faites-le bien au moins. (je plaisante)
7 De Yamo - 12/12/2011, 08:57
En vlà un pioché au pif de l'époque où j'y répondais encore (ça m'a vite gonflé).
Ca remonte pas mal mais on s'en fout, puisque le but c'est de filer des réponses toutes faites que vos examinateurs ne liront même pas de toute façon (qu'est-ce que vous croyez...). Vous pouvez changer les noms et les url si ça vous chante. Entre l'itw d'Inkboy et celle- ci aux questions un peu différentes, y'a largement de quoi monter un beau devoir bien bidon sans se prendre la tête, et comme ça ça fera autant de graphistes que vous irez pas emmerder :
*** Décrivez-vous et votre métier en quelques mots. ***
Je suis Directeur Artistique On et graphiste freelance.
- Directeur Artistique car j'interviens plus ou moins en amont dans la création et la conception graphique de produits de communication, parfois de campagnes complètes, qui seront ensuite intégrées, développées, déclinées par les équipes.
- "On" pour "online" car je travaille quasi-exclusivement sur le média Internet, qui aujourd'hui est devenu une spécialité (certains diront un métier) à part entière, à tel point que beaucoup d'agences ont leurs graphistes/DA "off" et leurs graphistes DA "on", qui ont des profils, des formations et des compétences très différents.
- Graphiste car j'interviens également très souvent en aval, dans les équipes et la production effective des produits (que j'en ai assuré la DA ou non) : design, animation, développement,...
Plus spécifiquement, mon domaine d'expertise est surtout situé autour de Flash et de ses possibilités d'animation et d'interactivité, les produits de communication/marketing des annonceurs étant aujourd'hui portés en masse sur ce format.
- Freelance car je travaille à mon compte, pour diverses agences selon les demandes.
*** Quand, pourquoi avez-vous décidé de faire ce métier ? ***
J'ai toujours été passioné par l'image, le dessin, les jeux vidéo. J'ai su très vite que je voudrais faire un métier en rapport avec ces domaines. J'étais du genre qui dessine dans les marges en cours.
*** En bref, comment êtes-vous parvenu à votre poste actuel (parcour scolaire, démarche, etc) ? ***
Classiquement, un bac général puis un DEUG+Licence Arts Plastiques à Paris 8, pour la culture.
J'ai ensuite fait un an à Estienne dans une filière 3D.
A l'époque je travaillais essentiellement la 3D car je pensais m'orienter vers le jeu vidéo ou le cinéma.
Puis en suivant certaines opportunités j'ai biffurqué vers le web autour de 2001.
C'était un média plus léger, à l'époque plus simple, qui permettait d'exprimer sa créativité avec moins de lourdeur. Il me semblait par ailleurs que les débouchés professionnels étaient plus intéressants.
De retour à Paris 8 pour une année supplémentaire j'ai finalement quitté mes études en cours pour entrer en tant que graphiste dans une petite agence de e-learning, ou j'ai fait mes premiers pas dans le monde professionnel.
Au bout de 18 mois très enrichissants et formateurs, j'ai malgré tout été un peu lassé par les projets proposés et j'ai décidé de changer. Le freelance est apparu comme une option intéressante, que j'ai décidé de tenter. Je suis donc à mon compte depuis 2003.
J'insiste sur le fait qu'au delà de mon parcours scolaire, c'est avant-tout ma grande curiosité pour la culture graphique et beaucoup de travail personnel qui m'ont fait avancé, comme tous les gens que je connais qui sont bien intégrés dans ce secteur.
Les écoles et filières, si bonnes soient-elles, ne sont au mieux qu'un "cadre" favorable à votre épanouissement, à vos rencontres et à votre pratique personnelle, tout doit venir de vous. Il faut veiller à ne pas en attendre trop des cours en eux-même : si vous ne faites que les suivre, si vous ne faites que ce qu'on vous demande, vous n'apprendrez pas.
J'estime que les études en elles-même ne donnent que 10-15% de ce qu'on doit vraiment savoir pour être un professionnel opérationnel. Le reste vient pour moitié d'un long apprentissage personnel, et pour l'autre moitié de ses premières années dans le monde du travail.
En général on ne se rend compte qu'une fois sorti de ses études d'à quelle point celles-ci ne nous apprennent qu'un fragment de ce qu'on attendra de nous. Alors autant avoir pris le plus d'avance possible.
*** Avez-vous des artistes qui vous inspirent ou vous impressionnent beaucoup ? Si oui, quels sont-ils ? ***
Tout d'abord je tiens à préciser que pour moi un graphiste, un designer, un directeur artisique, ne sont pas des artistes.
Ils exercent dans le domaine défini des Arts Appliqués, qui est différent de "l'Art" tout court.
Il faut essayer de saisir cette différence fondamentale car elle conditionne tous nos rapports avec nos métiers et leurs problématiques.
Maintenant bien-sûr, même si un graphiste n'est pas artiste, c'est chez ces derniers qu'il va aller chercher l'inspiration, car tout est question de culture.
Je serais bien en peine de choisir quelques noms, il y en a trop, mes insiprations sont très diverses. Sachez juste que c'est surtout de l'illustration, du cinéma, du jeu vidéo, du design objet, de la peinture, etc que viennent les gens que j'admire et les images qui m'inspirent, bien plus que du strict domaine du graphisme ou du design graphique.
*** Êtes-vous parfois lassé par votre travail et pensez-vous faire ça toute votre vie ? ***
Je suis professionnel depuis 6 ou 7 ans. Je présume que c'est un peu tôt pour être lassé.
Néanmoins comme beaucoup de gens, je ne conçois pas mon métier sur la durée sans une certaine évolution, sans changements.
Aujourd'hui je suis freelance, il n'est pas du tout sûr que je le fasse toute ma vie car c'est difficile et très prenant. La pression continuelle qu'exerce ce statut à divers niveaux peut être une bonne chose pour celui qui sait la gérer, mais je n'en aurais peut-être plus envie dans quelques années. Il n'est donc pas exclu que je ré-intègre une agence, que j'en crée une moi-même (j'ai failli à plusieurs reprises), voire que je change complétement de domaine un jour.
Sans oublier que nos métiers étant ce qu'ils sont, et le monde de la commnication très changeant, de grands boulversements peuvent arriver très vite, et que ce jour là il faudra savoir s'adapter quite à se reclasser entière. C'est un peu ce que j'ai déjà fait en abandonnant la 3D pourle web il y a quelques années.
*** Que conseillerez-vous aux personnes qui peinent à se faire un nom dans votre domaine ? ***
Je n'aime pas trop l'expression "se faire un nom", je pense que ça aussi vient du manque de discernement avec le monde de l'Art, ou cette expression peut avoir un sens.
Dans le domaine du graphisme, on ne se fait pas de nom, personne (ou presque) n'est une star, on poursuit une chimère et on perd son temps en espérant accéder à ce statut.
Qui connait nommément les graphistes derrière chaque campagne, chaque pub, chaque site ?
Il y a évidemment des exceptions, quelques personnes qui ont réussi à capitaliser sur leur nom, mais leurs cas sont bien trop rares pour qu'on en fasse des objectifs réalistes, surtout quand on débute.
Par contre on peut se faire connaitre de ses prospects, et surtout constituer doucement un bon réseau dans lequel on aura l'image d'un professionnel compétent, qui grandira à mesure qu'on multipliera les missions réussies et qu'on étoffera son portfolio de références de qualité, et certains de vos clients s'échangeront effectivement votre nom parfois. C'est le mieux qu'on puisse souhaiter en tant que professionnel, c'est bien plus constructif que toute tentative de s'exposer ou de se faire connaître sur du vide, par son "nom".
Y arriver n'est pas simple, ni cours. A ceux qui peinent il y aurait des milliers de conseils à prodiguer, d'autant que ça change de l'un à l'autre.
De fait, le seul conseil global que je puisse donner est celui-ci : si vous êtes dans une situation difficile, si vous avez du mal à démarrer, ne cherchez pas la raison dans la "conjoncture", le secteur "concurrentiel", la "crise", l'état de la clientèle ou tout autre facteur externe. Le marché et là, il existe, on n'a jamais autant communiqué qu'aujourd'hui, mais il ne vous attendra pas.
Si vous ne trouvez pas de travail, en salarié comme en freelance, ce n'est pas parcequ'il n'existe pas, c'est parceque vous n'avez pas (encore) réussi à le prendre.
Soit vous n'avez pas les compétences à la hauteur des attentes REELLES du marché, soit vous n'arrivez pas à le faire savoir, soit les deux.
Dès lors tout passe par une sérieuse et constante remise en question de vos compétences, et de votre attitude face au monde du travail.
Sur les forums et ailleurs on croise malheureusement beaucoup de jeunes gens sortis d'écoles qui ont une vision assez déformée du secteur et surévaluée de la place qu'ils y occupent. Ils se pensent prêts alors qu'on en attend bien plus, ou alors ils ne savent pas (parcequ'on ne leur a jamais appris) se vendre, chercher du travail. Evitez de tomber dans ce piège.
Je ne dis pas qu'il faut se rabaisser, bien au contraire, il est important d'avoir confiance en soi, mais il faut le faire sur des bases réelles, savoir où on se situee, être aussi objectivement critique avec soi-même qu'on peut l'être avec les autres. C'est comme ça qu'on peut mesurer le chemin qu'il nous reste à faire et commencer à le parcourir.
*** Pour finir, de quelle réalisation êtes-vous le plus fier ? ***
Je fais des choses assez différentes, parfois très corporate, parfois plus fun, c'est difficile de choisir car je peux être fier d'une réalisation pour les défis techniques qu'elle a nécessité de résoudre, pour la complexité des problématiques qu'elle a réussi à intégrer, ou tout simplement pour son esthétique. Parfois c'est tout en même temps et c'est sûrement de ça qu'on peut être le plus content.
J'ai récemment travaillé dans le cadre de compétitions sur plusieurs refontes de sites de grands annonceurs, et bien que je ne puisse pas les exposer (pour l'heure en tout cas) je suis assez fier de certaines d'entre elles car c'est un sacré défi, les contraintes sont énormes, les briefs complexes.
Dans un domaine plus personnel, les réalisations pour lesquelles j'ai une petite préférence sont probablement celles-ci :
www.minaloween.com
www.gumbird.com
www.pelicanprod.fr
www.gumbird.com/contenu/collection/goldinvaders
www.african-armure.com
www.yamodesign.com/reas/mafiak1fry
C'est déjà pas mal ^^
8 De STPo - 12/12/2011, 10:49
Je pense que tu n'as pas bien compris la question 8 Julien...
Faudrait faire un webring des réponses à interviews, chacun un billet de blog avec la sienne (sauf Yamo qui posterait dans les coms de Yosh (c'est son blog à lui finalement)) et tous les vendredis pendant 1h on en parlerait sur Twitter.
9 De JulienW - 12/12/2011, 13:00
Pour la question 8, je pense que le "message", c'est le "message" à faire passer dans une certaine intervention graphique. Au sens philosophique, quoi
10 De Barbie - 12/12/2011, 14:37
Excellent ! xD Ça me fait (presque) regretter de pas avoir eu à interviewer un graphiste qd j'étais étudiante. (J'ai juste eu droit à l'interview d'un ancien diplômé et celle d'un gérant de startup qd même.) D'ailleurs j'aurais adoré les réponses de Yamo. Et oui, à la 8 tu réponds à côté, on te demande si tu aimes apporter ton style, ta "patte", ou si tu réponds juste au brief, peu importe si aucune de tes créas ne se/te ressemblent ?
11 De otamago - 14/12/2011, 10:59
Je n'ai pas eu droit à cet exercice minable lors de mon passage en école... Mais mon école était (et est toujours) très pragmatique et se passait de ces conneries pour nous emmener dans plusieurs musées à la place...
Mais en plus, à quoi ça sert ?
12 De Didav - 15/12/2011, 13:20
Jamais eu à faire ça en école, mais bon, sans doute parce que mes profs étaient encore moins imaginatifs que ceux qui demandes des interviews.... :BOUNCE:
13 De elody - 16/12/2011, 22:29
Bonjour. Sur le lien vous pouvez trouver différente interview d'artiste, de graphiste, de créatif…
http://a-graphic-life.blogspot.com/
Merci
14 De Marion - 19/12/2011, 23:42
j'adore ce blog !! instructif...et drôle, ça ne gâche rien ! Continue.
15 De Hilly - 05/01/2012, 20:39
Ca m'aurait bien aidé y'a deux ans. Trop tard...
16 De sylvain euriot - 18/01/2012, 03:29
Donnez leur ces chouettes lignes, à vos profs, mais dites leur plutôt d'aller SE faire voir.
17 De tutenfou - 27/01/2012, 19:27
donc les profs c'est des bons a rien, du coup; formation par des nullards de formateurs qui sert a rien et tu est le génie qui se la pète et qu'il faut plaindre car le monde est lourd a porter... lol
18 De cedric7693 - 28/01/2012, 10:34
Bonjour,
je me permets de poster un commentaire car je me trouve actuellement du côté de l'étudiant qui doit démarcher auprès d'entreprises de réalisation de sites WEB et d'agences de communication afin de mener "une enquête métier infographiste multimédia" et la réponse est systématiquement la même : "nous n'avons pas le temps, nous sommes débordés".
Même 5mn sur les forums pour répondre à 4 petites questions semble le parcours du combattant ! Pourtant je n'ai que 4 questions : 1- les principales activités exercées dans la fonction ; 2- les conditions de travail ; 3- les compétences requises pour exercer ce métier ; 4- les évolutions possibles dans ce domaine (tentative à peine déguisée d'obtenir des réponses oO' ).
Si vous avez le sentiment que tous les étudiants et tous les profs sont pareils, sachez au moins, dans mon cas, que je ne suis pas étudiant mais un adulte de 36 ans en reconversion professionnelle (l'étudiant est déjà dans une école, moi pas). Je veux devenir infographiste multimédia en intégrant le campus AFPA de Châteauroux et dois donc remplir un dossier de pré-inscription dans lequel une "enquête métier" doit être menée obligatoirement. Sans "enquête métier" menée à son terme, aucune chance d'intégrer le campus AFPA et donc aucune chance de devenir infographiste multimédia.
A 20 ans, jouer au chat et à la souris avec les profs en faisant un vulgaire copier/coller je veux bien, mais à 36...
Je comprends que vous soyez blasé(e)s de cette "horde d'étudiants" qui vous "harcèlent" mais je comprends aussi que je dois impérativement mener cette "enquête". Je dois moi aussi "harceler" de mes 4 pauvres petites questions des infographistes multimédia "installés" dans la profession qui ont, apparemment, oublié qu'ils ont été un jours des étudiants obligés de mener "une enquête métier" auprès de leurs ainés, non pas pour les "emmerder" mais pour prouver que c'est ce métier et pas un autre qu'ils désirent faire.
Ceci étant dit, merci pour votre billet, j'y trouve des éléments de réponses
19 De Pinkilla - 07/02/2012, 15:30
... et tu penses que je peux répondre à l'enquête même si je ne suis pas graphiste ? ... j'ai de la colle et des ciseaux, je peux répondre pour les centres culturels
20 De Tancrède - 25/07/2012, 17:28
Julien, si ce métier ne te comble plus, tu peux toujours faire comique !
je suis fan ! :BOUNCE:
21 De idyliik - 26/08/2012, 02:11
@ cedric7693
Je ne comprends pas, est-ce que l'Afpa va vérifier que les réponses viennent de graphistes ou d'agences ? à mon sens il s'agit d'une enquête à mener personnellement.
Les réponses à ces questions sont quand même ultra simples, s'il s'agit d'enquêter alors enquêtes mais franchement je ne vois pas en quoi ces questions sont difficiles. Si on envisage ce métier, il faut s'être renseigné, il faut passer du temps à fréquenter des graphistes oui, à se rendre à des événements ou ils sont pour s'imprégner du milieu, rencontrer du monde et discuter du métier, c'est normal et pour tout métier ce serait pareil. Évidemment ce genre d'école ne va pas former des personnes qui s'imaginent ce qu'est le métier mais ne savent pas réellement ce qu'on y fait. J'ai discuté avec une étudiante un jour qui me disait avoir commencé sa formation continue depuis 6 mois et qu'en fait l'infographie ne l'intéressait pas, qu'elle passerait le diplôme mais qu'elle ferait autre chose ensuite, quel gâchis ! Pour faire ce métier il faut quand même se renseigner un minimum, ce n'est pas un métier pépère, on ne passe pas son temps à dessiner, il y a de la gestion administrative et commerciale, il faut prospecter pour trouver des clients et gagner sa vie.
On sait tous très bien que les activités exercées dans la fonction sont multiples, infographie, illustration, webdesign, intégration web, une telle formation généraliste peut mener à pas mal de métiers différents, on peut se spécialiser, après tout dépends du passé professionnel que vous avez eu avant votre reconversion. Par exemple avec des compétences passées dans le domaine de la communication on peut être amené à travailler dans tous les domaines du web, community management, webmaster, chargé de com etc.
Les conditions de travail : en freelance, en entreprise (service communication), en agence de com ou chez un éditeur, etc. l'amplitude horaire est souvent large, il faut accepter les "heures sup" quand on débute parfois on ne nous donne pas le choix, c'est soit on a envie d'acquérir de l'expérience et on bosse dur, soit on rentre chez soi à 18h et on perd son taf, même si ce discours ne va pas plaire à notre ami Julien, malheureusement ça existe et parfois on préfère être graphiste débutant à bosser jour et nuit que de retourner galérer sur le marché de l'emploi.
Les compétences requises pour exercer ce métier : créativité, imagination, amour pour la typographie, il y en a tant... même en lisant la presse spécialisée du métier on trouve ce genre de réponses, il y a toujours dans les magazines, une interview avec une mini bio d'un graphiste, pas si difficile à trouver.
Les évolutions possibles, tout dépends de la branche que tu choisis entre le print et le web, un infographiste exé s'il monte les échelons, on peut espérer devenir Directeur Artistique en 10 ans même moins, enfin il faut bosser et être bon. Il existe plein de métiers dérivés. à toi d'enquêter si tu es motivé !