Je vais la jouer à la STPo avec des grands points d’étape. Certains éléments se chevauchent donc c’est pas forcément toujours chronologique.

Vie professionnelle

So long Roxane !

Ça commence à remonter (bientôt 2 ans) mais j’ai quitté Roxane Company pour voguer vers de nouvelles aventures. La raison principale était que la demande en création était de moins en moins présente, et que donc le boulot devenait de plus en ennuyeux (yay les visus Twitter de Noël !).

De leur coté c’était pas le kif de me payer pour rien, donc d’un commun accord nous avons mis fin à cette collaboration. Je suis resté en bon terme avec tout le monde là bas, et si vous avez besoin de Social Media, allez les voir de ma part !

À l’écoute du marché

Après ça, j’ai passé quelques entretiens, et j’ai obtenu des offres intéressantes de la part de plusieurs agences, mais je me suis aperçu que je ne voulais plus bosser là dedans, par peur de retomber toujours sur les mêmes travers, à savoir les compétitions inutiles et les clients qui prennent plaisir à se saborder (et aussi les opés “rentrée” pour des opérateurs téléphoniques).

J’ai noté un très fort glissement au niveau des agences, qui, pour essayer de gagner des clients à tout prix, ont fait le mauvais calcul de participer à TOUTES les compétitions, même les plus anodines, même les plus désespérées. Résultat, leur travail ne vaut plus rien aux yeux des clients qui s’en donnent à cœur joie.

De la même façon, de moins en moins de clients d’agences savent acheter correctement une prestation. Souvent, à force de négociations inutile, le client massacre des bonnes opérations et se retrouve paradoxalement à payer une fortune pour un truc bidon, mais qui ne froissera personne en interne mais qu’aucun DA ne voudra mettre dans son book.

Bref, en passant les entretiens je me suis dit que je devenais trop vieux pour ces conneries.

La peur du free

Après avoir fait mes calculs et grâce au filet de sécurité que représentent les allocations chômage (mais pour combien de temps encore dans la startup nation ?) je me suis laissé une chance de me remettre au freelance.

Remettre, car si sur le papier je suis freelance depuis 13 ans, mes années de salariés avaient mis cette activité en pause.

Restait que mes expériences précédentes ne me laissaient pas un souvenir impérissable et que la peur du chiffre d’affaires maigrelet me faisait (et me fait toujours) assez peur.

Jugez plutôt : lors de ma 1re année d’activité, je dégageais royalement 1519 € de CA, et la 2e à peine plus de 8000 €. Ok c’était il y a très longtemps, j’étais inexpérimenté et le contexte n’avait rien à voir, mais que voulez-vous, au moment de se relancer, le spectre de boire le bouillon est toujours bien présent (surtout avec un enfant dans l’équation, ce qui retient de faire le zozo).

Bonjour freelance

Bizarrement, avec 13 ans d’expérience en plus et un book bien garni, et alors même que je m’étais dit que je devais faire une coupure dans le boulot, voilà que les clients se sont mis à arriver tout seuls et mon carnet de commande s’est vite rempli, au point de faire monter mon chiffre d’affaires (32900 € pour 2017) quasiment à la limite du plafond de la micro entreprise (que je ne souhaitais pas dépasser l’année dernière). Plutôt pas mal pour une année de (re) lancement. Surtout que je n’étais pas freelance à temps plein (voir ci-après).

J’ai donc eu la chance de goûter à la (vraie) vie de freelance, qui, avouons-le, est assez confortable quand ça marche : sélection de ses projets et de ses clients, organisation du travail à sa sauce, personne pour juger ma façon de travailler pourvu qu’un travail de qualité soit rendu dans les délais… Bref, une (re) découverte assez plaisante par rapport à mon appréhension basée sur mes années de galère.

Le professionnalisme attirant le professionnalisme, j’ai eu la chance de travailler avec des clients sérieux, qui avaient des objectifs précis, des retours cadrés et qui payaient les factures à réception.

Un conjoncture positive qui fait que je n’ai eu aucun genou à casser dans une ruelle sombre cette année, ce qui est une bonne chose.

Malgré quelques réflexes de salariés qui font que je suis encore la risée de mes amis freelance (comme la quasi impossibilité de lâcher l’ordi “au cas où du travail arriverait” et “pour ne pas sembler ne pas être productif” alors même que je surfe en boucle sur les 3 même sites au lieu de faire une vraie coupure) j’ai commencé à m’habituer à ce style de vie, même si j’ai encore du mal à dire non à certaines missions, car refuser un client intéressant me parait encore risqué pour l’avenir. Même si mon planning est déjà plein il est assez culpabilisant de ne pouvoir satisfaire toutes les demandes.

Parmi les projets notables de ce bilan, on retrouve :

Et plein d’autres projets de tous horizons. C’est l’un des autres avantages du freelance : on est pas condamné à accepter toujours le même type de mission, et on peut mettre en valeur telle ou telle compétence en fonction des besoins du client ! Même si de fait, le gros de mon CA se réalise sur des missions d’Identité + décli site web (ce que j’aime faire), les clients sont tellement variés qu’on découvre plein de secteurs d’activité et ça me permet de mettre à profit mes compétences annexes.

Le fait de travailler avec des clients directs permet de parler avec des interlocuteurs impliqués qui croient en leur produit et font tout pour que la collaboration se passe bien pour tirer le meilleur de la prestation. Le sentiment d’utilité est bien plus présent que quand on bosse en relation avec le CP junior lui même en relation avec le N-6 stagiaire chez l’annonceur; ce qui était courant quand j’étais salarié.

En bref, si vous cherchez un directeur artistique sympa, cool et sérieux, ou que vous connaissez des gens qui en cherchent, n’hésitez pas à faire appel à moi !

Le blogging

J’ai l’impression que le blogging auto-hébergé frémit un peu, et même si on est pas en 2004, je vois de plus en plus de blogueurs se remettre à leurs vrais blogs. C’est une bonne chose. L’année dernière nous avons justement fêté les 10 ans de ce celui-ci, ce qui est quand même assez respectable.

Quelques textes rédigés dans les 2 dernières années ont rencontré un certain succès, et je me suis encore fait plein d’amis :

Bref, je suis toujours dans le coin avec mes petits bâtons pointus, et comme disait l’autre : « chaque ennemi de plus est un nouveau godron. Qui m’ajoute une gêne, et m’ajoute un rayon. »

Ce que ne disait pas l’autre par contre, c’est que curieusement, mes prises de positions m’amènent aussi des clients qui aiment bien travailler avec quelqu’un qui exprime une opinion tranchée mais argumentée.

Et puis avouez que vous aussi vous aimez bien, sinon vous ne nous suivriez pas non plus sur twitter (plus de 7 ans qu’on y fait des threads coups de gueule interminables).

Back to school

Durant ces 2 années, j’ai été contacté par plusieurs écoles (IPSSI, Web school factory, Sup’internet, École multimédia) pour être formateur ou jury auprès de leurs élèves.

J’ai accepté avec plaisir car j’aime enseigner depuis que j’ai démarré ma vie pro (j’ai commencé à donner des cours sur les logiciels très tôt) et que je trouve toujours ça cool de transmettre son savoir à des gosses qui n’ont pas compris que c’était dans leur intérêt de suivre le cours au lieu de poser des stories Snapchat à des élèves attentifs et studieux.

Non mais en vrai c’est cool et je suis content de faire ma part auprès des jeunes générations, pour essayer de leur inculquer la base de la survie dans ce métier.

Re-bonjour le salariat

En même temps que le freelance et les cours (hé oui), Caliopen m’a contacté pour travailler pour eux et faire la communication et l’interface de leur messagerie respectueuse de la vie privée.

J’étais déjà bien lancé en free, mais difficile de refuser de bosser sur un sujet qui me tient à cœur (la vie privée) pour un projet libre (rares sont ceux qui ont les moyens de payer quelqu’un pour la com’ et le design) avec une équipe sympa dans des locaux à 10 minutes à pied de chez moi et dont le porteur de projet offre sa tournée de macarons tous les 4 matins :).

En plus comme techniquement c’est Gandi qui m’emploie (car ils soutiennent le projet) j’ai les noms de domaines à moitié prix, ce qui ne va pas arranger mon addiction à l’achat de noms à la con que je n’utiliserai jamais. Au moins maintenant je récupère un peu de cet argent via mon salaire.

Je vais donc travailler pour Caliopen en CDD jusqu’en octobre (et pourquoi pas plus longtemps si c’est possible) 3 jours par semaine. Dire qu’au départ je voulais me ménager du temps pour mes projets persos, je pense que je n’ai jamais eu d’année aussi chargée en boulot :D.

On a lancé l’alpha du projet récemment et là on est en train de tout redesigner du sol au plafond, c’est très cool, n’hésitez pas à venir tester et donner votre avis.

Les conférences et ateliers Paris Web

Un concours de circonstance (mon embauche chez Caliopen) a fait que l’année dernière j’ai présenté 2 conférences et un atelier à Paris Web. C’est une expérience toujours très enrichissante et le staff est au top, l’appel à orateur 2018 va bientôt tomber, n’hésiter pas à proposer vos sujets !

En attendant, vous pouvez retrouver l’intégralité des conférences sur youtube (dont celle avec Laurent Chemla et moi sur le secret de la correspondance, et celle avec Aurélien Levy sur graphiste vs expert accessibilité). Le lien vers le timing exact de la conférence se trouve dans la description des slides.

L’optimisation continue de mon portfolio

Je le note parce que c’est quand même un gros boulot, et une fierté de pouvoir continuer à le faire progresser tout seul alors que ça requiert des connaissances assez éloignées de mon métier de directeur artistique (SEO, perf, config serveur, php, intégration…). Si ça vous intéresse J’ai justement rédigé hier la 3e partie de mon étude de cas sur le sujet hier.

Tout ça n’empêche pas que la culpabilisation et la sensation de glander est toujours présente si par hasard j’ai un ou deux jours de libres dans la semaine (genre quand j’ai pas de clients en freelance) mais je me soigne.

Challenges and opportunities

On peut dire que depuis que j’ai quitté Roxane il y a presque 2 ans, ça a plutôt bien tourné. Mais je suis d’un naturel réaliste, et même si je ne suis pas particulièrement anxieux, je pense qu’il s’agit sûrement de quelques années hors normes (qui j’espère dureront le plus longtemps possible) mais qu’il ne faut pas trainer pour préparer l’avenir.

Si j’en crois certains confrères, nos métiers de création s’apparentent un peu à une carrière d’athlètes : fulgurantes mais fugaces.

Peu de gens voudront encore des vieux croutons que nous seront devenus dans 5 ou 10 ans. J’espère bien sûr pouvoir continuer à ce rythme pendant de nombreuses années car j’aime ce boulot, mais mon 6e sens de Daron Normcore© me dit qu’il vaut mieux bien préparer ses arrières et commencer à envisager des reconversions pour être prêt le jour où tout foutra le camp vu qu’il reste 34 ans à tirer avant la (hum) retraite.

Pour rappel pour les petits nouveaux, la voie royale du DA parisien est : Grosse agence en mode graphiste charrette > DA dans la même agence toujours en mode charrette > DA chez l’annonceur pour avoir du temps pour la famille > chambre d’hôte dans le Gers.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait, j’adore Paris (ma ville natale) mais j’ai dans ma besace 3 billets de train pour le Gers. Au cas où.

Les trucs persos

comme ce billet est déjà long comme vous savez quoi et qu’il n’y a pas que le boulot dans la vie, on va enchaîner sur les projets persos.

Faire l’hélicoptère

J’ai piloté un hélicoptère (juste une initiation), et c’était cool. Presque aucune victime. En tout cas personne n’a jamais rien pu prouver. Ça méritait d’être noté.

Le slack

Notre slack de travailleurs du web (mais pas que) a 3 ans le mois prochain, donc il est un peu hors scope de ce bilan, mais j’en parle car récemment l’entraide qui y règne a permis à plusieurs membres de trouver un nouveau travail plus intéressant et mieux payé, de se motiver pour demander des augmentations de salaire ou débloquer des situations pros, et à évoluer dans la vie.

Une preuve de plus pour ceux qui en doutaient que le réseau est un des critères professionnels les plus important dans nos métiers, et que si on n’est pas né dans un milieu où c’est naturel, il faut se serrer les coudes et s’en créer un.

Je reconnais qu’il faut aimer l’humour bon enfant qui y règne (mais respectueux, pas méchant, et pas genre on fait des blagues de rugbymen) ainsi que le nombre de références obscures, de mythes qui s’y sont construits et l’imagination déployée par les bots dont nous avons complètement perdu le contrôle, mais il me semble que c’est une communauté efficace et que globalement ceux qui y sont sont contents de venir (de toutes façons on les a enfermé pour ne pas qu’ils sortent).

l’association métiers graphiques de nouveau sur les rails

Il y a bientôt 10 ans (mazette), nous montions l’association métiers graphiques avec pour vocation la défense et l’information des professionnels du graphisme.

Nous étions un petit groupe et c’était une manière de mettre en commun nos moyen, en associant de fait nos contenus (ce blog, le forum kob-one le livre de Julien Moya, le Kit de survie, l’initiative Briefing Room, compétition = rémunération, les pétitions auprès des pouvoirs publics…)

Mais nous ne nous étions jamais vraiment structuré et chacun mettait la main à la pâte comme il pouvait, en hébergeant le site, en payant le domaine ou en s’occupant *tousse* de la redirection des mails.

L’arrivée de nouvelles personnes intéressées par ce projet nous a motivé pour relancer la structure plus sérieusement, et si nous allons continuer à fonctionner et mobilisant la communauté autour d’opérations ponctuelles, nous projetons de jouer un rôle plus important d’information dans les écoles et de mener d’autres actions au long cours.

Nous allons donc ouvrir très prochainement les adhésions, à prix libre pour que tout le monde puisse nous rejoindre quels que soient ses moyens et sa situation, et nous comptons sur vous pour répondre présent. Manière que je ne me sois pas galéré avec les banques pour rien quoi.

Le voxel

Vous n’avez pas pu le rater si vous me suivez sur twitter (oui je sais, désolé), ma dernière lubie était le voxel, ce système d’empilement de cubes en 3D. J’ai voulu tester le logiciel magicavoxel après avoir lu un article très intéressant et complet sur le sujet, et ça m’a complètement fasciné.

Je suis plus à l’aise avec la sculpture qu’avec le dessin, mais les logiciels 3D m’ont toujours rebutés. Par sa simplicité et ses limitations, celui-ci permettait de faire de la 3D comme on empile des Lego, et le moteur de rendu intégré donnait très vite des résultats flatteurs. Bref je vous laisse constater l’étendue des dégats par vous même.

Il est d’ailleurs marrant de voir que ce qui avait commencé comme une lubie rigolote a vite intéressé certains clients qui m’ont commandé des illustrations sur ce principe.

Les jeux vidéo

Non je déconne, moi qui jouait 3h par soir, j’ai plus le temps. Ce qui ne m’empêche pas d’en acheter par pelletées lors des soldes Steam ou des Humble Bundle, mais récemment je me suis fixé une limite : tant que je n’ai pas fini Firewatch (un jeu court) je n’achète plus rien. Limite qu’Olivier se fait un plaisir de me rappeler dès que j’évoque un autre jeu.

Le blogging perso encore plus perso

J’ai pour projet de lancer un blog perso, à la fois plus “politique” et sur des sujets plus personnels et n’ayant pas de rapport avec le graphisme (quand je vous dit que le blogging n’est pas mort). Laissez la police faire son travail et nous vous tiendrons informés lorsque nous aurons de plus amples informations.

Les autres trucs à faire

En plus de tout ça, j’ai 100 projets sur le feu, dont la plupart n’ont rien à voir avec mon métier actuel. Je ne vous en parle pas dans le détail pas vu que la plupart ne vont sûrement pas se réaliser, mais il faut que je trouve un moyen de me dégager du temps (sans être tétanisé par la peur de l’absence de travail) pour les mener à bien.

J’aimerais bien me remettre sérieusement à la photo par exemple, et pourquoi pas essayer de sortir un bouquin pour enfant ou explorer le secteur du tourisme ou la création d’objets DIY. J’avais aussi un projet style podcast mais hélas je déteste les podcasts. Alors ce sera peut être du streaming Twitch où je joue à Spintire en racontant ma vie.

J’envisageais aussi de lancer un site pour aider les consommateurs avec les services clients (mon autre spécialité, 53 combats, zéro défaites pour le moment) ou créer un site de conseils de daron, vu que c’est également ma spécialité.

À bicyclette

Cette année a été aussi l’occasion d’acheter un vélo pour faire les trajets domicile / école maternelle / boulot, pas très éloignés les uns des autres mais dans des directions opposées, donc ça fait gagner un temps fou. En bon geek j’ai bien sûr pris tous les accessoires possible, surtout les fluos et les réfléchissants pour ne pas qu’un conducteur un peu trop pressé me dégomme par inattention.

Maintenant que je suis obligé de conduire pour les autres et de faire gaffe à tout (je me suis assagi depuis mes études) j’ai une très grosse envie que Paris soit fermé aux voitures :D.

Les trucs et le machins

Même si je pensais pouvoir dégager plus de temps que ça, mon amour pour la bidouille ne s’est pas calmé, en témoigne la tonne de side projects présents dans mon portfolio. Je me suis récemment intéressé aux lampes connectées, aux montages Rapsberry Pi (pour le moment du basique avec media center et jeux d’arcade retro, mais j’ai encore 20 trucs à tester), à la distributions de contenu via piratebox custom et plein d’autres infâmes bricolages.

Le papa noël m’a apporté l’accessoire geek ultime, une palette gear, il faut que je le teste à fond et que je vous fasse un retour prochainement, c’est très prometteur.

J’ai replongé dans les Lego, passion abandonnée durant ma jeunesse, quand je me suis aperçu que désormais mon pouvoir d’achat me permettait d’acheter des sets dont je rêvais étant petit. Je comptais sur Marie pour m’en dissuader, mais vu qu’elle est fan aussi, elle m’a au contraire encouragé. C’est pas gagné.

Sinon je me suis aussi offert un siège du futur pour essayer de prendre soin de mon dos et ne plus bosser avec une jambe sous les fesses, je ne l’ai pas encore reçu mais je vous dirais si c’était un bon investissement (je pense que oui).

Bref j’ai un trello rempli de trucs et de machins à tester, j’espère que j’aurais plus de temps cette année (spoiler : non).

interrogations sur la suite des opérations, la vie et le reste

Tout ça fait donc un bilan assez chargé pour 2 ans, mais paradoxalement c’est la 1re année où je n’ai aucune idée de ce que je vais faire l’année prochaine.

Mon contrat avec Caliopen est censé se terminer en octobre, je n’ai aucune visibilité pour le freelance sur une période aussi lointaine et Marie réfléchit à changer de boite (si vous chercher une très bonne chef de projet / manager d’équipe faites lui signe !).

En 2019 ma vie pourrait totalement être différente de celle d’aujourd’hui et ça donne un peu le vertige. Ma fille grandit et je vous avoue qu’avec une vision plus large et vu le contexte, je ne sais pas trop quelle sera sa vie une fois adulte, ce qui n’est pas rassurant non plus.

Je ne vais pas finir ce billet sur une note défaitiste ou pessimiste, je réalise que ce bilan était nécessaire pour me rendre compte du chemin parcouru en 2 ans. Je suis content et ce bilan me semble très positif. Même si nous plongeons un peu vers l’inconnu, nous sommes parés pour explorer le territoire vierge qui s’offre à nous !

Rendez-vous de l’autre côté !